Grossière erreur du Monde qui qualifie le PSDB Brésilien de parti de centre gauche
Ce blog, qui entends entre autres lutter contre le journalisme de complaisance s'ouvre donc sur une boulette parue dans le Monde à propos de l'élection présidentielle au Brésil.
Ainsi, la journaliste Annie Gasnier crois savoir que le PSDB (parti d'Alckmin, le rival de Lula) est, je cite, "un parti de centre gauche". Qu'on se le dise, si le PSDB est un parti ce centre gauche, l'UMP est un parti anarchiste. Non, le PSDB a beau avoir le mot socialiste dedans (sans doute parce que la droite Brésilienne est complexée - et d'ailleure elle a bien raison de l'être), il n'est pas plus deu centre gauche que le National Socialist Parti allemand.
Ainsi, il est bon de rappeler que le PSDB est un parti bourgeois conservateur et réactionnaire. Un petit tour sur le site de leur candidat vous fera vite comprendre leurs vraies valeurs et leur argumentaire lénifiant.
Si on peut tolérer les conservateurs en Europe, je pense qu'au Brésil les conservateurs sont des criminels car c'est la vie de nombreuses personnes qui est en jeu selon la politique de redistribution adoptée. Savez vous seulement quelle taille a le problème de la violence (due à la pauvreté) au Brésil? Et bien sachez qu'en 3 mois, on assassine plus de gens à Sao Paulo que durant toute la guerre du Liban de 2006 (notez la différence d'impact médiatique, serait-ce que la presse brésilienne ne fais pas son travail, tiens tiens on touche le problème du doigt...)
Bref, quand le Monde se plante vous êtes foutus, mais sinon, attention avec les médias brésilien (parmis les plus manipulateurs par rapport à l'image sérieuse qu'ils s'achètent en copinant avec les oligarques du Brésil, on trouvera: Globo, Veja, Folha de Sao Paulo). Au contraire, des journaux brésiliens qu'on peut lire (et oui, c'est comme au Canard) sont: Carta Capital ou encore Carros Amigos. Helas ces rares journaux de journalisme d'investigation et qui gardent les proportions des faits (au lieu de les deformer) ont un très faible tirage.
Le fait que le journalisme brésilien est presque unilatéralement réactionnaire s'explique par plusieurs raisons:
* Pour Globo, LA chaine nationale (groupe bien plus gros que TF1 a tritre de comparaison), il s'agit d'un empire médiatique qui s'est construit sous et avec la dictature. Depuis, la dictature est tombée en 85, mais les mêmes personnes continuent à manipuler l'information allègrement afin de faire la pluie et le beau temps au Brésil en faveur des pouvoir oligarchiques établis (le trucage du débat Lula/Collor de 1989 en est un exemple retantissant).
* Pour Veja, il s'agit d'un journal comme le Point, mais en dix fois plus réactionnaire encore. Le crédo de Véja est de manipuler les jeunes des classes moyennes aspirant petits bourgeois de Sao Paulo. Les gens de ces classes là ont déjà tendance à ignorer la réalité sociale du Brésil car ils en vivent coupés, dans des lotissement gardés par des gardes en armes et fréquentes des Ecoles privées, ne sortent pas à cause de la violence (qu'ils créent eux même en spoliant les richesses).
* Quand à la Folha de Sao Paulo, ce journal aurait le positionnement du Figaro. A la differénce près que la Folha de Sao Paulo roule pour le fameux PSDB (elle est en partie dirigée par de gens du PSDB) et ne recule devant aucune distortion des faits pour faire croire que la coruption sous Lula est plus importante que sous les 8 années catastrophiques du PSDB. Il n'en est rien, la Folha a beau faire des grandes unes avec des images choc, on est dans la presse spectacle, l'analyse riguoureuse, elle, donne des chiffres très différents: sous Lula, la Police Fédéral a démantelé beaucoup plus de mafias! Rappelons aussi que sous FHC (Cardoso), d'inombrables entreprises publiques ont été vendues littéralement au prix de la bannane pour enrichir les "connaissances" du PSDB. Et le montant en jeux sont bien plus important que les quelques boulettes du PT qui a du lui aussi corrompre ces députés corrompus depuis toujours qui donnent leur voix au plus offrant lors des sessions à buletin secret de Brasilia.
Voilà, ne prenez pas les vessies pour des lanternes. Et tout à l'heure, le Brésil fera un nouveau pas dans l'histoire avec la ré-éléction de Lula, faisant par la même une entrée dans la maturité de la démcoratie et s'émancipant de l'oligarchie en place au Brésil depuis des siècles d'exploitation.
Raphaël Valyi
Ainsi, la journaliste Annie Gasnier crois savoir que le PSDB (parti d'Alckmin, le rival de Lula) est, je cite, "un parti de centre gauche". Qu'on se le dise, si le PSDB est un parti ce centre gauche, l'UMP est un parti anarchiste. Non, le PSDB a beau avoir le mot socialiste dedans (sans doute parce que la droite Brésilienne est complexée - et d'ailleure elle a bien raison de l'être), il n'est pas plus deu centre gauche que le National Socialist Parti allemand.
Ainsi, il est bon de rappeler que le PSDB est un parti bourgeois conservateur et réactionnaire. Un petit tour sur le site de leur candidat vous fera vite comprendre leurs vraies valeurs et leur argumentaire lénifiant.
Si on peut tolérer les conservateurs en Europe, je pense qu'au Brésil les conservateurs sont des criminels car c'est la vie de nombreuses personnes qui est en jeu selon la politique de redistribution adoptée. Savez vous seulement quelle taille a le problème de la violence (due à la pauvreté) au Brésil? Et bien sachez qu'en 3 mois, on assassine plus de gens à Sao Paulo que durant toute la guerre du Liban de 2006 (notez la différence d'impact médiatique, serait-ce que la presse brésilienne ne fais pas son travail, tiens tiens on touche le problème du doigt...)
Bref, quand le Monde se plante vous êtes foutus, mais sinon, attention avec les médias brésilien (parmis les plus manipulateurs par rapport à l'image sérieuse qu'ils s'achètent en copinant avec les oligarques du Brésil, on trouvera: Globo, Veja, Folha de Sao Paulo). Au contraire, des journaux brésiliens qu'on peut lire (et oui, c'est comme au Canard) sont: Carta Capital ou encore Carros Amigos. Helas ces rares journaux de journalisme d'investigation et qui gardent les proportions des faits (au lieu de les deformer) ont un très faible tirage.
Le fait que le journalisme brésilien est presque unilatéralement réactionnaire s'explique par plusieurs raisons:
* Pour Globo, LA chaine nationale (groupe bien plus gros que TF1 a tritre de comparaison), il s'agit d'un empire médiatique qui s'est construit sous et avec la dictature. Depuis, la dictature est tombée en 85, mais les mêmes personnes continuent à manipuler l'information allègrement afin de faire la pluie et le beau temps au Brésil en faveur des pouvoir oligarchiques établis (le trucage du débat Lula/Collor de 1989 en est un exemple retantissant).
* Pour Veja, il s'agit d'un journal comme le Point, mais en dix fois plus réactionnaire encore. Le crédo de Véja est de manipuler les jeunes des classes moyennes aspirant petits bourgeois de Sao Paulo. Les gens de ces classes là ont déjà tendance à ignorer la réalité sociale du Brésil car ils en vivent coupés, dans des lotissement gardés par des gardes en armes et fréquentes des Ecoles privées, ne sortent pas à cause de la violence (qu'ils créent eux même en spoliant les richesses).
* Quand à la Folha de Sao Paulo, ce journal aurait le positionnement du Figaro. A la differénce près que la Folha de Sao Paulo roule pour le fameux PSDB (elle est en partie dirigée par de gens du PSDB) et ne recule devant aucune distortion des faits pour faire croire que la coruption sous Lula est plus importante que sous les 8 années catastrophiques du PSDB. Il n'en est rien, la Folha a beau faire des grandes unes avec des images choc, on est dans la presse spectacle, l'analyse riguoureuse, elle, donne des chiffres très différents: sous Lula, la Police Fédéral a démantelé beaucoup plus de mafias! Rappelons aussi que sous FHC (Cardoso), d'inombrables entreprises publiques ont été vendues littéralement au prix de la bannane pour enrichir les "connaissances" du PSDB. Et le montant en jeux sont bien plus important que les quelques boulettes du PT qui a du lui aussi corrompre ces députés corrompus depuis toujours qui donnent leur voix au plus offrant lors des sessions à buletin secret de Brasilia.
Voilà, ne prenez pas les vessies pour des lanternes. Et tout à l'heure, le Brésil fera un nouveau pas dans l'histoire avec la ré-éléction de Lula, faisant par la même une entrée dans la maturité de la démcoratie et s'émancipant de l'oligarchie en place au Brésil depuis des siècles d'exploitation.
Raphaël Valyi